Vient de sortir… IL FALLAIT FAIRE QUELQUE CHOSE! Une étude de Maurice Petit

LES AGENTS DE RENSEIGNEMENT ET D’ACTION SORTIS DE L’OMBRE

MAURICE PETIT – IL FALLAIT FAIRE QUELQUE CHOSE ! »

Sensibilisé par le rôle trop méconnu encore des Agents de Renseignement et d’Action durant la seconde Guerre Mondiale alors qu’il menait son excellente recherche, publiée en 2016, sur l’abbé Paul Désirant, Maurice Petit s’est alors lancé dans un extraordinaire et minutieux travail de mémoire pour mettre en lumière ces résistants de l’ombre.

Avec une rigueur digne d’un historien confirmé, Maurice Petit s’est attelé à la recherche, à l’étude et à l’analyse, selon les stricts critères de la critique historique, de très nombreux documents conservés dans divers dépôts : les Archives de la Sûreté de l’Etat, celles relatives aux nombreux groupements de résistance actifs en Belgique qu’a rassemblées le GEGES, Centre d’Etude et de documentation – Guerres et Sociétés contemporaines, mais également les documents du Notariat du Ministère de la Défense nationale, ceux de la Direction générale Victimes de guerre du SPF Sécurité sociale, ceux du Centre de documentation historique des Forces armées et du Musée royal de l’Armée, tout comme les archives détenues par le Service de la Matricule de la Police fédérale et celles de l’Evêché de Namur. Pour compléter son information, puisée aux sources les plus fiables, Maurice Petit eut de nombreux entretiens avec ces agents toujours en vie ou avec leurs descendants. En outre, l’auteur consulta une impressionnante liste d’ouvrages et de publications, dont La Petite Gazette, ayant traité de la résistance en nos régions.

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Suivant une démarche et une méthode de travail qu’il explicite utilement, Maurice Petit vous guide à la rencontre de 20 femmes et de 100 hommes ayant été officiellement reconnus ARA, Agent de Renseignement et d’Action, dans les communes De Hotton, La Roche-en-Ardenne, Marche-en-Famenne et Rendeux. Cette reconnaissance a été accordée à 18716 Belges, dont 1817 à titre posthume, au terme d’une longue, près de 10 ans, et minutieuse enquête menée par un des services de la Sûreté de l’Etat. Avec son « Il fallait faire quelque chose ! », Maurice Petit présente ces femmes et ces hommes, apparemment ordinaires, sous un éclairage spécifique, personnalisé et très humaniste qui suscite la réflexion personnelle : « Dans pareilles situations, qu’aurai-je fait ? ». Il fait sortir de l’ombre ceux qui, le plus souvent, y restèrent même après la guerre après avoir courageusement risqué leur vie durant le conflit. Ils ont été d’un extraordinaire secours, à la portée inestimable, dans le travail mené conjointement par le Gouvernement belge et les Etats majors alliés. Sans jamais se considérer comme des héros, en restant discrets même lors des réjouissances de la Libération, ces femmes et ces hommes ont « simplement » fait ce qu’ils estimaient devoir faire que nos libertés fondamentales soient recouvrées. Leurs témoignages sont révélateurs du regard humble qu’ils portent sur leurs actions : « Je notais seulement la composition des trains qui passaient… Je repérais les insignes sur les uniformes des soldats allemands que je croisais… J’ai transmis le plan que j’avais dressé du dépôt de munitions voisin… J’ai acheminé quelques courriers que je cachais dans le cadre de mon vélo…» Rien que des actions illégales aux yeux de l’occupant et qui leur faisaient risquer une arrestation, l’emprisonnement, la torture, la déportation ou la mort.

Alors que la plupart des ouvrages consacrés à la Résistance dans notre pays mettent en exergue les chefs de divers réseaux ou groupements, ce travail de Maurice Petit est radicalement différent : sans l’habituelle hiérarchisation, entre les groupements de la Résistance, il vous plonge dans le quotidien hors du commun de ces messieurs et mesdames « tout le monde » dont l’action force, à la fois, le respect et la reconnaissance.

Ce bel et très intéressant ouvrage, que je vous recommande chaleureusement, est édité par LuxNam et le FAM, Famenne & Art Museum ; il vous est proposé dans un grand format, 23 X 27 cm, relié et cartonné, il compte 352 pages, très élégamment présentées. Vous pouvez vous le procurer par un versement de 30 €, frais d’emballage et de port compris, sur le compte BE52 0011 4088 5809 de RUSRA LUXNAM à 5100 Wépion.

Les Journées du Patrimoine 2018 à Aywaille

Les Journées du Patrimoine à Aywaille ont connu un extraordinaire succès et rassemblé un très nombreux public de personnes intéressées par les traces que notre riche passé a laissées sur le territoire de notre commune.
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A Raborive, la Brasserie Elfique avait judicieusement choisi ce weekend pour proposer un alléchant programme de festivités à l’occasion de l’inauguration officielle de leurs toutes nouvelles installations. A cela aussi, le public a répondu nombreux et s’est montré particulièrement enthousiaste.
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Des visites de la brasserie ont été commentées par son artisan, André Grolet, et des commentaires historiques sur l’incroyable passé industriel de ce site y ont été distillées, avec humour et passion, par René Henry.
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L’historien aqualien a reçu l’aide précieuse de ses deux fils, Raphaël et Renaud, pour produire une vidéo qui, en une petite vingtaine de minutes, vous raconte un demi-millénaire de vie industrielle à Raborive, vous pouvez la découvrir ci-dessous.

 

Le dimanche après-midi, c’est à l’autre bout de la commune, à Quarreux, que les curieux d’un des aspects parmi les plus insolites de notre passé s’étaient donné rendez-vous.
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Là également c’est un  groupe très important qui a suivi le cours de la Chefna jusqu’à la mine d’or qui fut exploitée en ces lieux au début du XIXe siècle. En chemin, les participants à cette balade ont pu suivre une intéressante démonstration d’orpaillage, se nourrir de la légende locale et suivre les explications données par René Henry sur l’or de l’Ardenne.
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SOUGNE-REMOUCHAMPS ET SA REGION – VISITE ILLUSTREE

UNE VISITE ILLUSTREE ET COMMENTEE DANS LE QUOTIDIEN DE SOUGNE-REMOUCHAMPS IL Y A 100 ANS…

Remouchamps

Vous êtes cordialement invités à vivre un agréable et intéressant voyage dans le temps à la rencontre du quotidien de nos grands-parents dans notre région. Pour conduire cette excursion dans le passé, le Comité des Pensionnés de Sougné-Remouchamps recevra ce prochain jeudi 7 juin, à 14h., en la cafeteria du centre récréatif à Sougné-Remouchamps, deux guides passionnants. François Vitoux viendra vous présenter sur grand écran près de 150 cartes postales de l’Ourthe-Amblève rassemblées sur le thème de la vie quotidienne au début du siècle passé ; il sera accompagné de René Henry dont le rôle sera de commenter ces images en les agrémentant d’anecdotes et d’informations historiques qu’il distillera certainement avec ses habituels traits d’humour.

 

Vous irez ainsi à la rencontre de biens des métiers de chez nous qui, s’ils existent toujours aujourd’hui, ont désormais bien changé : les transporteurs de tout type de marchandises et de matériaux, les carriers et les tailleurs de pierre, les passeurs d’eau, les messagers et bien d’autres retrouveront ainsi droit de cité. Vous serez conviés à assister à des scènes de rues, alors bien plus animées qu’aujourd’hui, et serez incités à partager des souvenirs familiaux qu’immanquablement ces images réveilleront chez vous.

D’ores et déjà, nous pouvons vous promettre une agréable après-midi entièrement faite d’images traditionnelles et d’agréables réminiscences.

CONNAISSEZ-VOUS CE CHRIST A SPRIMONT?

AVIS DE RECHERCHE – OU ÉTAIT DRESSE CE CHRIST A SPRIMONT ?

Le souci de préservation et de mise en valeur du petit patrimoine manifesté par mon ami Albert Etienne, de Sprimont, dépasse largement les limites de sa commune. C’est un vrai passionné qui arpente continuellement sentiers et chemins et y balayant tout de son regard aiguisé. Il est aujourd’hui face à une énigme que vous pourriez peut-être l’aider à résoudre. Il vous l’expose lui-même :

« Cette photo très intéressante m’a été transmise par mon ami D. Grégoire. Dans le cadre de l’inventaire du petit patrimoine populaire que j’ai réalisé, je n’ai pas encore pu localiser l’endroit précis ou cet imposant crucifix (qui n’existe plus) avait été érigé à Sprimont.

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Toutefois d’après mes recherches, le personnage de gauche serait M. Magis (sacristain) et père de l’ancien instituteur de l’école libre. A côté de lui, l’acolyte serait Joseph Bernard, né en 1898 qui épousera plus tard Jeanne Pirard.

D’après l’âge des acolytes, on peut conjecturer que la photo a été prise vers 1907-1910 ? A droite, il pourrait s’agir de Jean-Baptiste Simon, curé de 1900 à 1920. Au centre, dans sa tenue d’apparat, coiffé de son bicorne avec son épée et de sa hallebarde, c’est Joseph Philippart auquel succèdera, dans la même fonction, Raymond Fondaire qui habitait rue Golette n°6. Ces personnages, haut en couleur et à l’allure fière, ont été les deux seuls « suisses » attachés à l’église St-Martin de Sprimont. Si le nom officiel de cette fonction est « bedeau », il était couramment dénommé en wallon « tchèsse-tchin« , c’est à dire « chasse-chien ». (N.D.L.R. Durant sa recherche, Albert Etienne a pu compter sur une intéressante précision émanant de M. Pierre Duchatelet lui signalant qu’on disait aussi « chasse-coquin ») Cet employé laïc était chargé de veiller à la discipline et au bon déroulement des offices et des différentes cérémonies religieuses au cours desquels il rythmait également les « assis-debout ». »

Relayée par les réseaux sociaux, l’enquête menée par Albert lui a ouvert quelques pistes : Ainsi, Mme Astrid Malherbe et M. Jacky Detilleux font un lien avec le Christ situé au dessus du Homby et Mme Marie-Louise Bonfond conseille d’étudier les photos de l’intérieur des églises pensant que le Christ recherché aurait pu y trouver place.

Albert s’est évidemment mis en chasse de nouvelles infos et signale que « la croix située sur le Tige a effectivement été érigée après la guerre par l’entrepreneur Willems.
Toutefois, le Christ est en fonte et est plus petit que celui dont j’ai publié la photo. » Ce n’est donc pas le même !

Pensez-vous pouvoir faire progresser cette recherche ? Avez-vous des informations relatives à ces personnes présentes sur la photo présentée ? Pouvez-vous localiser le mur de pierre derrière le Christ, peut-être à Damré ? Avez-vous une idée de l’occasion à laquelle cette croix a été dressée ? Oui, alors n’hésitez pas à vous mettre en rapport avec la Petite Gazette qui transmettra immédiatement.

D’avance, un grand merci.

VIENT DE PARAÎTRE : LAVANDIERES, DENTELLIERES et Cie

LAVANDIERES, DENTELLIERES et Cie – LE TRAVAIL DES FEMMES

C’est sous ce titre que vient de paraître le quatrième et superbe ouvrage de cette collection créée par le Domaine provincial du Fourneau Saint-Michel. Après Marmites, cocottes et Cie, Cheval, Tracteur et Cie et Bûcherons, sabotiers et Cie, Laure Gloire et Justine Fontaine se sont penchées sur le travail des Ardennaises des XIXe et XXe siècles pour nous proposer, une nouvelle fois, un ouvrage absolument remarquable tant par la précision et la rigueur de la recherche, que par la très intéressante iconographie inédite ou la qualité de la mise en page et de la réalisation du livre.

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Dès la première phrase de leur introduction, les auteures donnent le ton de leur travail :

« Au XIXe siècle, on ne considère pas la femme comme une personne à part entière : elle est entièrement soumise à l’homme, qu’il s’agisse de son père, de son mari ou du prêtre. » Ce livre se veut un hommage à toutes les femmes dont les pénibles labeurs, ajoutés à leurs missions de ménagère et de maman, n’étaient ni reconnus ni, souvent, rémunérés.

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Après avoir planté l’édifiant décor dans lequel évoluent les femmes en province de Luxembourg au XIXe siècle, Laure Gloire et Justine Fontaine vous guident dans les écoles ou au sein des Cercles de Ménagères rurales à la recherche des jeunes filles d’alors, à une époque où il est communément admis « qu’il est inutile que la femme soit instruite ! »

Au gré de l’impressionnante moisson des témoignages et documents glanés par les auteurs, vous partirez ensuite à la rencontre des multiples tâches dévolués aux femmes, en commençant par les travux ménagers. Les plus jeunes seront sans doute effarés en étant confrontés aux objets et ustensiles faisant le quotidien de leurs aïeules pour le ménage, la lessive, le repassage… Vous vous verrez rappeler leurs trucs et astuces pour faire « durer » le linge le plus longtemps possible, les recettes économiques pour nourrir la famille et la mise à profit de toutes les ressources offertes par la nature ou le petit élevage.

Ensuite, vous serez invités à vous confronter à tout ce qui s’ajoutait à leurs nombreuses tâches quotidiennes et, principalement, en nos régions rurales, leur implication dans les travaux de la ferme : la basse-cour et les jeunes animaux, guetter les mises-bas, mener et ramener les bêtes à la pâture ou au point d’eau, se charger de la traite puis de la confection du beurre à la baratte. Ce sont également les femmes qui, généralement, s’occupent du potager. Elles sont également requise pour de nombreux travaux aux champs lors de la fenaison ou de la moisson bien sûr, mais aussi pour planter, buter et récolter les pommes de terre…

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Une part importante de ce bien bel ouvrage est évidemment consacrée aux métiers exercés par les jeunes filles et les femmes en dehors du giron familial. Nombreuses sont celles qui furent employées dans les familles nanties de l’époque où elles faisaient partie de la domesticité : cuisinières et filles de cuisine, femmes de chambre et filles de quartier, gouvernantes, bonnes  d’enfant ou bonnes à tout faire… Les auteures vous guident ensuite dans ce qu’elles appellent les métiers du fil : couturières, repriseuses, modistes, sans oublier les dentellières, la dentelle étant une spécialité marchoise. Vous serez ensuite confrontés aux métiers liés au commerce, qu’il soit fixe ou ambulant ; en effet, en 1880, les femmes représentent près de 40% des commerçants ambulants et elles circulent, de village en village, une pesante hotte sur le dos.

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Vous éprouverez sans doute un peu de nostalgie en découvrant les devantures, l’intérieur et le matériel présent dans les petites épiceries de nos villages. Deux chapitres importantes, eux aussi remarquablement documentés, ponctuent ce livre indispensable ; celui consacré au corps médical, plus précisément aux infirmières et aux sages-femmes et, enfin, celui consacré aux institutrices exerçant un véritable sacerdoce dans les écoles de nos villages.

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Ce livre compte 208 pages déclinées en 9 chapitres. Il est remarquablement illustré : les photos de plus de 300 pièces extraites des réserves du Musée du fourneau saint-Michel, auxquelles s’ajoutent plus de 130 photos anciennes et 23 reproductions de documents anciens (factures, carnets, lettres…). Cette riche iconographie est également soutenue par de très nombreux extraits de témoignages recueillis par les auteures.

Ce livre est donc à réclamer à votre libraire sans la moindre hésitation.

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MUSEE DE WANNE : JEUX ET JOUETS A TRAVERS LES AGES – UNE EXPO ET UNE CONFERENCE

« JEUX ET JOUETS A TRAVERS LES ÂGES » A WANNE JUSQU’À LA FIN DE L’ETE

Les enfants ont toujours joué, il est dès lors malaisé de fixer la date ou l’époque à laquelle apparaissent les jouets. Il est cependant établi, notamment grâce aux résultats de fouilles archéologiques ou à l’analyse de l’ornementation de vases antiques grecs que des jouets comme la toupie ou le yoyo sont vieux de plusieurs millénaires. Il est d’ailleurs très intéressant de remarquer que la forme de ces jouets, connus il y a si longtemps, n’a guère évolué jusqu’à nos jours !

Qu’il soit fabriqué par l’enfant lui-même, par ses parents ou son entourage ou, dans les familles les plus aisées, confectionné par un habile artisan, le jouet est omniprésent dans le développement de l’enfant, quel que soit le milieu social où il est né. Généralement, le jouet est un élément représentatif d’une époque et qu’il reproduit en réduction : les poupées et les petits soldats en sont des exemples frappants.

Tout qui s’est penché sur l’histoire du jeu et des jouets a consciencieusement étudié ce tableau de Pierre Bruegel l’ancien (XVIe siècle), conservé  au Musée d’Art et d’Histoire de Vienne et intitulé « Les jeux d’enfants » car plus de 90 jeux y ont été répertoriés ainsi que quelques jouets : poupée, cerceau et cheval-bâton.

Jeux d'enfants

La révolution industrielle du XIXe siècle marquera aussi très profondément l’histoire du jouet car il deviendra désormais un produit industriel. Les grands conflits militaires des XIXe et XXe siècles verront, quant à eux, se développer une industrie du jouet que l’on peut franchement qualifier de « patriotique ».

 

UNE EXPO MAIS AUSSI UNE CONFERENCE… CE JEUDI 24 MAI A 20H.

Cette année, le Musée de Wanne vous propose, jusqu’à la fin de l’été, une exposition intitulée : « «  Jeux et jouets à travers les âges » et les dynamiques artisans de cette initiative m’ont fait l’honneur, et le grand plaisir, de me demander de venir préfacer cette exposition par une conférence.

C’est ainsi que le jeudi 24 mai prochain, à 20h., au Musée de Wanne, je donnerai un exposé sous le titre de « Le jouet – miroir de la société« .

Je tenterai de montrer que l’évolution du jouet est le reflet des valeurs et des croyances des sociétés dans lesquelles il apparaît. Ce sera l’occasion de rappeler vos parties de marelle ou de billes, d’évoquer l’origine locale de jeux comme Colin-Maillard… Il va sans dire que je parlerai aussi de jeux d’adules : le bouchon, les jeux de quilles… J’évoquerai évidemment les jouets nés durant les périodes de guerre où le patriotisme est alors exacerbé. Principalement, durant la Grande Guerre où naîtront bien des marques de jouets liégeois car, jusqu’alors les leaders de ce marché étaient les industriels allemands et, bien entendu, il n’était plus question de leur acheter quoi que ce soit ! Une place de mon exposé sera consacrée aux jouets pérennisant les stéréotypes sexistes comme à ceux renforçant les distinctions entre les classes sociales. J’essaierai également d’attiser la nostalgie des auditeurs en rappelant quelques marques de chez nous et leurs plus grands succès de vente.

J’espère même vous rajeunir quelque peu en vous rappelant les incroyables vitrines des grands magasins liégeois au moment des fêtes de fin d’année, comme moi, vous n’avez pas pu les oublier…

Nul doute que vous noterez ce rendez-vous à votre agenda !

P.A.F. 3€

Infos : 080/398737 ou  museedewanne@hotmail.com

 

Cette exposition est le résultat d’un précieux partenariat avec l’ASBL ARCHEOLO-J (Namur) , association de loisirs actifs qui sensibilise les jeunes à la découverte et à la sauvegarde du patrimoine archéologique. (www.archeolo-j.be) et le Musée du Jouet et de l’Enfant (Ferrières),plus de 1000 jouets datant de la fin du XIXe siècle à 1950. Expositions thématiques, salle de jeux pour enfants. ( www.museedujouet.info)

Grâce à ces partenariats, le Musée de Wanne a reçu en prêt une mallette pédagogique comprenant des jeux anciens, dont la liste peut être communiquée, sur demande. Nos animatrices sont à votre disposition pour vous initier.

ARCHEOLO-J, de son côté, organise des séances d’initiation aux jeux de société égyptiens, grecs et romains, (post)médiévaux…

Si la demande existe, le Musée peut mettre sur pied une telle activité et c’est gratuit !

 

René HENRY

UN NOUVEAU LIVRE SUR AYWAILLE ET SPRIMONT

LE BERCEAU INDUSTRIEL D’AYWAILLE ET DE SPRIMONT

Les toutes nouvelles installations de la brasserie Elfique sont en voie de parachèvement à Raborive (Aywaille), dans un site remarquable à différents points de vue. Cette nouvelle ligne de production va incessamment voir le jour à l’ombre des somptueuses ruines du donjon de Neufchâteau-sur-Amblève et en face de la célèbre fermette dite de la Mohinette, dont Marcellin Lagarde a raconté l’histoire. Ce site est, en outre, un lieu chargé d’histoire puisque c’est sur les terres s’étendant entre Florzé, Raborive, Martinrive et Rouvreux que Jacky Jacobs (✝), René Jacobs et René Henry, les auteurs de cette étude parue dernièrement, ont localisé « Le Berceau industriel d’Aywaille et de Sprimont ». Pareille affirmation surprendra sans doute celles et ceux qui ne connaissent pas encore la richesse industrielle de ce petit territoire partagé aujourd’hui entre les communes d’Aywaille et de Sprimont mais qui, jusqu’en 1794, relevait de plusieurs seigneuries et états différents.

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La richesse du sous-sol, l’Amblève navigable et productrice d’énergie et la réunion des limites de ces seigneuries et de ces états furent identifiés comme de véritables atouts par d’audacieux entrepreneurs il y a près d’un demi-millénaire déjà.

Bien avant qu’on y exploite la pierre et le sable, ce petit territoire vit se développer une importante industrie métallurgique, on y exploita aussi l’alun, une matière première d’une importance capitale aux XVIIe et XVIIIe siècles. Emblève connut ensuite une importante verrerie où se fabriquaient les bouteilles à eau de Spa et à eau de Bru, produits essentiels au développement d’un très important commerce. Là ne s’arrête pas la liste des « usines » qui s’élevèrent en ces lieux : un imposant moulin à quatre roues produisit du papier, il fut même question d’y installer une manufacture de draps.

za 21Ce fut ensuite l’industrie de la pierre qui investit les lieux et ce sont d’ailleurs de magnifiques bâtiments de cette époque qui verront très bientôt grandir et se développer considérablement la brasserie Elfique. elfique-logo

Toutes ces activités dopèrent l’économie locale en réclamant aussi une main-d’œuvre importante pour acheminer, par voie terrestre et par voie d’eau, les matières premières vers ces industries et pour en transporter les produits finis.

Guidés par les auteurs, vous partirez à la découverte de toutes ces entreprises; ils vous mèneront en outre à la rencontre des étonnante facettes des personnalités qui investirent tant en ces lieux : les de Hauzeur, les Desandrouin, les Penay… et, plus proches de nous, les Marcellis par exemple. Ces représentants de grandes familles d’industriels ou de commerçants hennuyers, liégeois ou verviétois vous seront mieux connus grâce aux très nombreux documents présentés dans cet ouvrage : des pièces de procès, des actes officiels, des testaments… Vous les verrez alors comme ils étaient vraiment : de véritables précurseurs du capitalisme.

Ce nouvel ouvrage de la collection P.A.C. Aywaille est édité par la maison liégeoise Dricot, gage de qualité, il a été officiellement présenté le 5 mai dernier. Il compte 122 pages au grand format (A4) et recèle plus de 70 illustrations pour la plupart tout à fait inédites et dont certaines sont présentées en pleine page et en quadrichromie.

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Vous pouvez bien entendu acquérir ce livre  en versant 25€ (Frais de port inclus) sur le compte bancaire BE29 0682 0895 1464 de P.A.C. Aywaille à 4920 Aywaille avec la communication « Berceau industriel ».

 

LOGNE AUTREFOIS – L’EXPOSITION DE L’ETE 2018 A VIEUXVILLE

VOTRE CONTRIBUTION EST SOLLICITEE…

Le Musée du Château Fort de Logne à la Ferme de la Bouverie à Vieuxville, proposera du du 1er juillet au 31 août 2018, une exposition intitulée « Logne autrefois« .

Cet événement n’est que le premier d’un projet s’inscrivant sur plusieurs années et qui verra, été après été, un thème plus spécifiquement développé pour illustrer la vie à Logne et à Vieuxville depuis la fin du 19e siècle jusqu’aux années 1950.

Le premier volet de cet alléchant programme d’expositions à venir se donne pour but de présenter une vue synthétique et simplifiée de la vie des Lognards de jadis et de leur environnement. Le conservateur du Musée et son équipe aimeraient évoquer Logne et Vieuxville au travers d’un choix de photos ou d’images diverses, voire d’autres documents s’ils peuvent en rassembler. C’est dans le cadre de cette recherche qu’ils s’adressent à vous, lectrices et lecteurs de la Petite Gazette, avec le fervent espoir de pouvoir dénicher l’un ou l’autre cliché original, un document illustrant le quotidien de la période envisagée : article de presse, affiche d’événement, récit d’une excursion, publicité d’époque… que vous accepteriez de leur confier afin qu’ils puissent le reproduire.

Excursion à Logne 1928                                                                                                    Une excursion à Logne en 1928

Logne présente la particularité d’avoir connu très tôt un certain intérêt touristique (lié notamment à l’arrivée du train, au pittoresque de ses paysages rocheux et à la redécouverte des ruines de Logne), grâce à quoi les collections du Musée sont riches de plus de deux cents cartes postales, dont certaines remontent au tout début des années 1900. Ce n’est donc pas ce type de document qu’ils recherchent !

Voici quelques exemples, mais la liste n’est pas arrêtée définitivement, de thèmes qui seront évoqués en 2018 avant de, peut-être, être développés lors des années à venir :

  • La vie des villageois d’autrefois (l’organisation villageoise (cadastre, occupation des sols, l’église paroissiale et ses pasteurs, l’école de Vieuxville, les vieilles demeures, les moulins, les bourgmestres et les avatars de la vie communale…) + les agriculteurs, les artisans, les bergers et les bergères, les festivités du centenaire de l’indépendance, les processions, les croyances…) ;
  • Le vallon de la Lembrée, Sy, Logne, Vieuxville sous l’œil des artistes (Théâtre, Carpentier, Wolff, Heintz, Ponthier, Schepers…) ;
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  • Ponthier F. et Heintz R.
  • Un siècle de découvertes et de fouilles au château fort de Logne (de 1897 à 2003);
  • La naissance du tourisme à Logne-Vieuxville (la ligne de l’Ourthe, le gué de Palogne, les touristes en excursion, les textes rédigés par les promeneurs (cf. Docteur Bovy), les guides touristiques, les premiers restaurants, les cafés et les pensions de familles, les auberges de jeunesse, la naissance du Domaine de Palogne…)
  • Le Paradis… perdu ? => Choix des plus belles vues d’autrefois et une réflexion sur le développement harmonieux de notre terroir qui pourrait comprendre un volet Nature et Histoire : mise en exergue des particularités naturelles du vallon de la Lembrée et de l’impact de l’action humaine sur ces dernières, en particulier: les pelouses calcaires <=> pastoralisme, abandon et restauration; le paysage <=> l’urbanisation et le tourisme; la rivière <=> son usage à travers les siècles (navigation, canal de l’Ourthe, modifications de tracés…), etc.

Toutes ces pistes, toutes les infos, tous les documents relatifs à l’histoire ancienne ou récente de Logne – Vieuxville intéressent l’équipe du Musée car, comme ils le disent justement : « c’est de la matière pour le futur ». Derrière cette recherche de documents et ces projets d’expositions, la volonté annoncée est de mener le Musée au-delà de sa préoccupation première, qui est bien sûr la conservation et la valorisation du patrimoine archéologique local, et d’en faire un lieu où se concentreraient toutes les données historiques de notre localité, ensemble de gros hameaux qui ont la chance de disposer d’un impressionnant patrimoine, par rapport à leur apparente insignifiance.

Vaste et noble projet auquel vous avez la chance de pouvoir apporter votre contribution en recherchant les documents qui pourraient alimenter ce fonds. Si vous pouvez répondre à cet appel, n’hésitez pas à vous adresser à la Petite Gazette qui vous mettra en rapport avec le conservateur du Musée.

LE CANAL ET LA BATELLERIE DUR L’OURTHE S’EXPOSENT A COMBLAIN-AU-PONT JUSQU’AU 15/4

A NE PAS MANQUER

L’expo sur le canal et la batellerie de l’Ourthe, que l’Asbl Le Vieil Esneux organise, avec le Contrat Rivière Ourthe, dans le cadre des Journées de l’Eau au Musée de Comblain, du 22 mars au 15 avril de 10 à 17 heures, tous les jours sauf le lundi.
Cette exposition reprend les éléments présentés lors des Journées du Patrimoine en septembre 2017 : panneaux, documents, maquettes, objets…
Lors de ces Journées du Patrimoine, le programme est tellement vaste qu’il est nécessaire de faire des choix et, souvent, c’est très frustrant! C’est donc l’occasion pour ceux qui n’avaient pu y venir de découvrir cette exposition. Il est prévu des visites commentées les samedi 24 (10 et 14h) et dimanche 25 ((10 et) 15 h) sur inscription au 0470 054 110.
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Les Pratiques de la médecine populaire, une conférence ce vendredi 23 mars à Malmedy

Conférence sur « Les pratiques de la médecine populaire » le vendredi 23 mars à Malmedy.

Dans le cadre de son 120ème anniversaire, le Royal Club wallon organise trois conférences sur des sujets variés. La première aura lieu au Malmundarium (salle du Chapitre), place du Châtelet, 10 à 4960 Malmedy, le vendredi 23 mars 2018 à 20 heures. Elle sera donnée par René Henry, historien régional, chroniqueur au Journal Vlan-Les Annonces.

R_HENRY-3 « Je ne suis ni médecin, ni pharmacien » ». Pourtant, c’est bien dans un monde parallèle à ces deux derniers que René Henry vous plongera, en abordant le thème des  pratiques de la médecine populaire. Ses propos sont le résultat de plusieurs décennies de recherches, de rencontres ou d’échanges mis en perspective avec une question sous-jacente : comment après plusieurs siècles, de telles pratiques sont-elles toujours en vogue ? La médecine populaire est aujourd’hui encore  très vivace et toutes les familles perpétuent ces traditions.

L’exposé se veut à mi-chemin entre l’histoire et l’ethnologie. René Henry vous emmènera à la découverte de ces bergers de chez nous, observateurs attentifs de la nature, de ses vertus. Il vous fera rencontrer ces maréchaux-ferrants, gardiens, dans une moindre mesure, d’un savoir capable de guérir le bétail. En effet, au départ, toutes ces pratiques de médecine sont destinées au bétail, richesse d’une famille. Puis un glissement s’est opéré. Sans doute suivant une idée que si c’est bon pour les bêtes, cela doit être bon pour les gens, du « r’pougneu » au barreur de feu, d’une foulure d’un cheval aux coliques d’un veau, on va s’orienter vers les ennuis musculaires des adultes ou les problèmes intestinaux des enfants.

Seront évoqués les « paquets » composés de plusieurs substances, certaines neuvaines à faire à tel ou tel saint, en y intégrant la récupération de la religion catholique de ces remèdes de « bonnes femmes ». Un terme qui, lui aussi sera nuancé… une importante contribution à notre mémoire collective.

Le Conseil d’administration du Royal Club Wallon

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