La Petite Gazette du 5 décembre 2007
LES PELERINAGES ET LEURS RITUELS
Aurez-vous la gentillesse d’évoquer, dans les colonnes de La Petite Gazette, vos souvenirs et vos connaissances liés aux rituels de pèlerinages et aux pratiques superstitieuses liées à ces pèlerinages ?
Racontez-nous le rituel précis qui accompagnait tel ou tel pèlerinage : quête de l’argent nécessaire au voyage, neuvaine précédant ou accompagnant le pèlerinage, nombre de personnes faisant le pèlerinage, rituel de bain dans les fontaines, façon d’en puiser de l’eau…
Avez-vous déjà constaté que certaines pratiques liées à ces pèlerinages relèvent davantage de la magie que de la religiosité ? En certains lieux, il convenait de faire un nombre précis de tours du sanctuaire, ou de n’en faire qu’un seul, mais d’une façon particulière. Avez-vous assisté à la bénédiction secrète de plantes ou d’objets, parfois même il fallait dérober des objets du culte : huile, cire de bougie ou de cierge… Ailleurs, les pèlerins grattaient la statue d’un saint et en recueillait la poussière obtenue. D’autres endroits ont connu l’abandon de vêtements ou d’objets personnels… Que dire à propos des arbres à clous, des prélèvements de terre dans certains lieux ?
Il y a, je pense, avec ces propositions de sujets, bien des souvenirs à sauver de l’oubli, bien des pratiques traditionnelles qu’il conviendrait de répertorier avant qu’il ne soit trop tard.
Evidemment, pour ce sujet, comme pour tous les autres, c’est vous et seulement vous qui déciderez la suite à lui réserver. Je dois néanmoins vous dire que, si vous voulez répondre favorablement à cette demande, nous devrions aller de découverte en découverte. Merci d’interroger votre mémoire ou celle des anciens.
La Petite Gazette du 3 janvier 2008
AU SUJET DES PELERINAGES
Mme Françoise Detroux, de Verlaine s/O, a entendu mon appel relatif aux pèlerinages et apporte quelques informations intéressantes touchant à Notre-Dame de Montaigu. Elle me précise que ces renseignements sont extraits d’un ancien livre intitulé « Quelques traditions et coutumes du folklore belge ».
« Là on venait honorer autrefois une petite image de la sainte Vierge. Elle fit tant de miracles que les archiducs Albert et Isabelle firent construire, en 1609, une belle église. On vient de très loin pour vénérer la statuette. Dans l’arbre auquel elle avait été attachée, on a sculpté nombre de statuettes semblables qui ont été offertes à des pèlerinages étrangers, où on va invoquer la petite Vierge venue de Belgique. C’est ainsi qu’on la vénère à Sainte-Walburge d’Audenarde et à Tournon. On organise une procession, tous les habitants tenant en main une chandelle pour faire à la Vierge un cortège de lumière.
Dès lors, chaque année, le premier dimanche après la Toussaint, accouraient à Montaigu des milliers de pèlerins. Dans un premier temps, la procession avait lieu le soir et durait jusqu’à dix heures ; plus tard, elle eut lieu l’après-midi.
Tous les habitants se sont faits marchands de chandelles, nommés par humour « keerskatters » (les chats aux cierges)
Les pèlerins doivent faire trois fois le tour de l’église, en récitant le rosaire à haute voix, et, en passant, ils s’efforcent de toucher l’autel. Lorsque, enfin, le prêtre a donné la bénédiction finale, les bougies sont éteintes et les bouts non consumés sont bien conservés. Il faudra les rallumer devant une image de sainte Anne ou de la Vierge.
Rappelons que Notre-Dame de Montaigu est vénérée pour obtenir la guérison de la fièvre. »
Merci pour ces informations intéressantes, qui évoquera pour nous d’autres pèlerinages ? d’autres rituels ? Pourrez-vous m’expliquer pourquoi on retrouve souvent la nécessité pour les pèlerins de faire trois fois le tour d’un édifice religieux (parfois à l’intérieur, parfois à l’extérieur de celui-ci) ? Ce qui intrigue, c’est ce chiffre de trois à quoi fait-il référence ? A la sainte Trinité ? Dites-moi ce que vous savez à ce sujet.
La Petite Gazette du 9 avril 2008
COMMENT S’APPELLE CET OBJET ?
Monsieur L. Marcoty, d’Embourg, cherche à retrouver le nom de cet objet, jouet de nos aïeux. DESSIN DE l’OBJET « C’était une simple boîte percée et maintenue par quelques morceaux de fil de fer. On mettait le feu dedans et on la faisait tournoyer pendant des heures. Mais comment s’appelait ce jeu ? Et à quelle occasion y jouait-on ? » Mon correspondant croit que cela avait un rapport avec la fête de saint Måcrawe, mais il n’en est plus certain. Pourrez-vous l’aider ? Nous avons déjà parlé, il y a bien longtemps, de ce saint populaire dont Jean Haust nous dit qu’il était surtout honoré à l’assomption par les enfants d’Outremeuse. Il mentionne également des lanternes vénitiennes mais point cette boîte enflammée dont parle M. Marcoty.
La Petite Gazette du 23 avril 2008
COMMENT S’APPELLE CET OBJET ?
Monsieur Arthur Gilles, de Beaufays, a vu resurgir quelques souvenirs en découvrant cette question de M. Marcoty au sujet de cet objet.
« J’ai déjà vu ce type de cylindre métallique, percé de trous, tenu avec un lien métallique pour le faire tourner dans l’espace. Je ne connais pas cet objet comme étant un jeu, mais, je me souviens très bien qu’il était utilisé sur le Thier de Chèvremont, par les marchandes d’articles souvenirs, religieux ou non, dont les échoppes se trouvaient au-dessus du thier.Avec cette boite, remplies de braises, elles, en le faisant tourner ravivaient en hiver le seul moyen dont elles disposaient pour se réchauffer. Cela date des années suivant la fin de la Seconde Guerre Mondiale, mais Chèvremont n’est plus le lieu de pèlerinage qu’il était à l’époque…Par contre je me souviens encore du nom de trois personnes qui se trouvaient dans les échoppes et dont les anciens se souviendront sans doute…. Mesdames Germaine Tigny, Marie-Louise Hupperman et Madame Terrier. »
J’ai sorti de mes archives cette carte postale évoquant ce pèlerinage à Notre-Dame de Chèvremont parce que les souvenirs de M. Gilles devraient permettre à d’autres lecteurs d’évoquer ce pèlerinage, effectivement tombé en désuétude du moins si on compare la situation actuelle à la fréquentation qu’il a connue… Me parlerez-vous de ce pèlerinage, de son objet, de ses différentes étapes, des raisons de son succès et de son progressif déclin, de la fricassée… Pourrez-vous nous présenter des photographies de ce pèlerinage, des échoppes des marchandes dont se souvient M. Gilles ? Je l’espère car je sais qu’il y a beaucoup de choses à raconter à ce propos. Merci d’avance.
La Petite Gazette du 7 mai 2008
A PROPOS DU PELERINAGE A N-D DE CHEVREMONT
Monsieur J.L. Dengis, président de la Société royale de Numismatique de Belgique, nous communique une très intéressante information relative au passé lointain du pèlerinage à Chèvremont.« C’est en 1686 (14 septembre) que Maximilien-Henri de Bavière donne l’autorisation, aux Jésuites anglais, d’ériger une chapelle consacrée au culte de Notre-Dame [1]. Mais déjà avant cette date, on note l’existence d’un oratoire primitif qui attire un grand nombre de fidèles et c’est cet afflux régulier de pèlerins, entre 1678 et 1686, qui incite les Jésuites à introduire cette demande auprès du prince-évêque.[1] Une autorisation de bâtir était absolument requise parce qu’il était interdit de construire sur la colline de Chèvremont. Cette interdiction, après avoir relevé d’une tradition orale qui paraît fort ancienne, a été consignée dans un règlement de litige daté du 6 février 1660. »Mon correspondant renseigne, fort à propos, aux lecteurs qui souhaitent en savoir davantage d’où viennent ses informations et recommande cette étude : M. LAFINEUR-CREPIN, La chapelle et la statuette de Notre-Dame, dans Chèvremont, un tricentenaire, un millénaire, 987-1688-1988, Actes du colloque tenu à Chèvremont le 22 avril 1988, dans Bulletin de l’Institut archéologique liégeois, t. C (1988), p. 90 note (4).
Monsieur Bastin, de Heyd, nous apporte des informations et des anecdotes plus contemporaines :
« La dernière fois que je suis allé en pèlerinage là-bas, c’était en mai 1951, soit au lendemain de la communion solennelle (faite à Amercoeur) de mon cousin Nico, le fils de Nicolas Petit-Biquet (souvent évoqué dans La Petite Gazette). En ce qui me concerne, j’ai fait ma communion solennelle (au Quartier du Laveu) le 7 mai 1944, précisons-le bien, sous les bombes anglo-américaines qui, fort généreusement, pleuvaient alors sur Liège pour faire croire aux Allemands que les Alliés allaient débarquer dans le Pas-de-Calais (Mystification totalement réussie); et, le lendemain, soit le lundi 8, je suis allé, selon la tradition bien implantée à Liège, en pèlerinage à ND de Chèvremont, avec toute ma famille. J’ai ainsi dû, assez péniblement, gravir ce dur Chemin de croix (rue de Chèvremont, je pense) qui conduit à la basilique en question. Après tout cela, nous avons tous été dans les petits restaurants avoisinants afin de manger, selon une coutume alors bien établie, une bonne fricassée au lard. Bien que ce fût alors la guerre, ces restaurateurs, élevant poules et porcs, n’avaient, apparemment, aucun problème de ravitaillement en ce domaine. Je ne pense toutefois pas, mais n’en suis pas plus sûr que cela, avoir alors vu, en cette période terriblement troublée, d’échoppes de camelots, sur mon chemin.
Rappelons, avant de conclure, qu’était organisé annuellement, à ND de Chèvremont, le pèlerinage des Sportifs auquel participait toujours, entre autres, et de fort bon cœur, mon oncle Nicolas qui n’était pourtant pas calotin du tout. Disons enfin que le tout grand champion cycliste italien Gino Bartali (qui, lui, était, je pense, plus ou moins apparenté à S.S. le Pape Pie XII) ne ratait jamais l’occasion d’aller rendre une petite visite à ND de Chèvremont, chaque fois qu’il se trouvait dans l’agglomération liégeoise. »
La Petite Gazette du 14 mai 2008
ON SAIT MAINTENANT COMMENT S’APPELLE CET OBJET…
Monsieur Marcoty sera ravi d’apprendre le nom de ce petit objet avec lequel il jouait quand il était enfant.
Mme Josée Heine, de Strée, se souvient : « C’est à la saint Macrawe, au moment des fêtes du 15 août, en Outremeuse, que nous jouions avec notre « caboulette ». La nuit c’était encore mieux car le feu dans cette vieille boîte en fer blanc trouée se voyait beaucoup mieux.
Pour nous, enfants, c’était un jeu, un rituel ; nous n’en connaissions pas l’origine. »
J. Vrancken, de Ferrières, nous écrit pour nous confirmer que « les gamins des rues, dont je faisais partie, précise-t-il, s’en servaient à l’occasion de « saint Macrawe » en Outremeuse et Amercoeur, imitant les « encenseurs» lors des nombreuses professions de l’époque. Nous appelions cet objet une « Cabolette». Je me souviens que nous y mettions des morceaux de « scapulaire », ce produit enflammé dégageait, à notre grande joie, une abondante fumée. »
Très intéressant, mais j’aimerais bien savoir ce qui se cachait sous cette étonnante appellation de « scapulaire »…
Monsieur G. Gerkens, d’Embourg : « Dans le quartier où j’ai passé mon enfance et mon adolescence, cet objet était désigné sous le nom de « caboulette ». Il s’agissait effectivement d’une vieille boîte à conserve, percée de plusieurs trous, dans laquelle on faisait un feu avec les mêmes matériaux que ceux dont on se servait pour faire le feu dans la cuisinière familiale. I1 s’agissait bien dans notre quartier d’un jeu. On utilisait cette « caboulette » comme un encensoir, balancé vigoureusement d’avant en arrière pour entretenir le feu, le rougeoiement des braises, la fumée sortant par les trous pratiqués dans la boîte. Cela se passait au quartier des Vennes, paroisse Saint-Vincent. Si mes souvenirs sont exacts, il y avait une saison pour cela, un peu comme le printemps voyait le retour des jeux de bille, l’automne ou l’hiver voyait le retour des caboulettes. »
Un grand merci à mes trois correspondants pour ces souvenirs.
A PROPOS DU PELERINAGE A N-D DE CHEVREMONT
Monsieur Gerkens, d’Embourg, a réuni pour vous quelques intéressantes informations :
« D’après ce que nous raconte la brochure éditée à l’occasion du centenaire de la dédicace de la Basilique de Chèvremont, la « sainte colline « fut le pèlerinage liégeois par excellence à l’occasion de la Semaine Sainte, le lundi de Pâques, les lundis du mois de mai ( lendemain des communions solennelles ), des milliers de pèlerins se relayaient sans cesse. Près de la chapelle, des marchands d’objets pieux proposaient chapelets, bougies, médailles.
Les jeunes filles en quête d’époux allaient prier là-haut sans leur fiancé, car ce serait de mauvais augure pour leur couple. Un dicton assurait que si on montait la colline à deux, on la redescendait seul. De fait, les jeunes gens attendaient leur promise au pied de la montagne en consommant plus d’une goutte de péket.
La nourriture solide se composait d’une « clapante « fricassée de 2 œufs, un morceau de lard, un morceau de saucisse, un morceau de tarte au riz comme dessert avec une tasse de café très noir. C’est cette formule que perpétuent les Chevaliers de la Fricassée.
Les conscrits soucieux d’être exemptés du service militaire s’y rendaient pour implorer la protection de la Vierge. Les lavandières et les cloutiers se retrouvaient pour se placer sous l’égide de notre dame.
Quelques grands pèlerinages
1913 : 225e anniversaire de la chapelle
1919 : 20.000 pèlerins viennent remercier la Vierge de les avoir protégés pendant la guerre
1956 : 27 mai, pèlerinage international pour la paix dans le monde
1960 : 26 juillet : prières pour le Congo.
C’est la publicité faite autour des apparitions de Banneux en 1933, les difficultés d’accès, l’insuffisance des structures d’accueil restées au stade du 19e siècle ainsi que le déclin de la pratique religieuse qui verra diminuer la fréquentation de grands pèlerinages à Chèvremont.
Reste le pèlerinage des sportifs wallons, né en 1938, issu d’une rencontre entre le coureur cycliste Romain Maes et le père Van Clé, aumônier des sportifs.
Interrompu par la guerre, il reprendra en 1942, sous l’impulsion de Georges Tilman journaliste à la Gazette de Liège et au Journal des Sports.
Quelques célébrités ayant participé à ce pèlerinage : E. Merckx, Kid Dussart, Auguste Mingels, Louis Carré, Jean Michel Saive, Jean Brankart et enfin Gino Bartali qui a contribué au financement du tableau des Fastes où il est d’ailleurs représenté près du pape Pie Xll.
C’est en 1953 qu’un bref pontifical de Pie Xll nomma Notre Dame de Chèvremont Patronne des Sportifs Wallons. Pour cette raison, des souvenirs matériels tels que maillots, coupes, ballons, etc. sont déposés dans la chapelle.
Notons enfin que la montée par le thier permet de découvrir les « potales » illustrant les mystères douloureux de la Vierge, plusieurs fois vandalisées mais chaque fois restaurées avec le concours des autorités communales, les « Amis de Chèvremont », les artistes calidifontains qui offrent une de leurs oeuvres.
Bref, même si c’est plus discrètement, Chèvremont et le culte de Notre Dame sont toujours bien vivants. »
Un immense merci pour toutes ces précisions.
Mme Dohogne, de Grand-Halleux, a gardé en mémoire un souvenir lointain de Chèvremont :
« J’étais encore une toute petite fille. Une fois par an, et un jour seulement, mes parents et nous, les 4 enfants, nous nous rendions à Chèvremont. Mes parents tenaient beaucoup à faire ce mini-pèlerinage.
Là, il y avait… en bas et …en haut !
Mes parents, avec les 2 aînés montaient pour prier, laissant les 2 petites, dont moi, en bas. Là, il y avait un ou des carrousels et de la tarte. J’ai le souvenir précis de cette si bonne tarte aux prunes. Hélas ! J’ai été piquée dans la bouche par une guêpe posée juste sur la bouchée que je mangeais…
Sans doute ai-je pleuré ou hurlé. Je n’ai pas le souvenir de ce qui s’est passé alors; je sais seulement qu’on s’est empressé autour de moi pour me soulager… »
La Petite Gazette du 4 juin 2008
NOTRE-DAME DE CHEVREMONT
Manifestement ce haut lieu de pèlerinage liégeois vous a laissé bien des souvenirs que vous aimez évoquer.
C’est aujourd’hui au tour de Monsieur Robert Pochet, né au pied du calvaire, de s’exprimer :
« Ma grand-mère, Mme Thérèse Collard, tenait ainsi une échoppe installée, suivant le mois, tantôt à gauche, tantôt à droite, de la chapelle. Mon père, Henri Pochet, récoltait la cire des bougies et en refabriquait dans sa cave. Il remontait tout le calvaire, à pied, le lendemain dès 7h., avec tout le matériel. Le soir, aux environs de 20h. les objets religieux étaient rentrés dans un coffre et placés à l’intérieur de la chapelle. Quand j’étais enfant, les pèlerins pouvaient, chez moi, assouvir un petit besoin avant de monter le calvaire.
Dans les années cinquante, Notre-Dame de Chèvremont rassemblait des milliers de pèlerins, y compris le pèlerinage des sportifs chaque année au mois de mai. A quelques pas est érigée une petite chapelle dédiée à sainte Begge, invoquée contre les rhumatismes ; de nombreux pèlerins y nouent divers objets (mouchoirs, foulards, lacets…) afin d’obtenir la guérison.
A l’époque, au pied du calvaire, se trouvaient, dès 7 heures du matin, des mendiants qui recueillaient l’aumône jusqu’à 20 heures.
La succulente fricassée pouvait être dégustée à « la maison blanche », tenue par Germaine Lay et au « Saint-Antoine » tenu par M. Magnée, entre la première et la deuxième station. Pour les gourmets, à l’heure actuelle, une brasserie réalise encore la fameuse fricassée.
Fait très important, lors de la guerre 40-45, une bombe est tombée juste devant la chapelle, elle n’a rien endommagé. Les pèlerins y ont vu le signe d’une grande protection de la Vierge. Aujourd’hui, l’endroit où la bombe est tombée est indiqué par des cailloux blancs.
Ce sont des bénévoles qui s’occupe de l’entretien des lieux. Dernièrement, ils ont restauré les caves voûtées de la basilique et aménagé différentes petites chapelles permettant ainsi à toute personne de se recueillir dans le calme et la paix.
Rappelons que la basilique a été érigée à l’emplacement d’un antique château fort. »
Merci pour toutes ces informations et ces souvenirs.