VIENT DE PARAÎTRE : STANISLAS VA REVENIR de JEAN-MARC HAVELANGE

STANISLAS VA REVENIR !

L’HISTOIRE D’UN SOLDAT VOLONTAIRE DE LA GRANDE GUERRE

En 1914, la vie est paisible à Harzé (Commune d’Aywaille). Le printemps succède à l’hiver et voilà bien vite la saison des moissons. Les récoltes s’annoncent prometteuses. Stanislas et ses amis participent à la vie du village quand, suite à l’assassinat de l’Archiduc d’Autriche, l’instabilité politique créée, mène au déclenchement de la première guerre mondiale.

La Belgique est envahie le 4 août et déjà Stanislas participe à la résistance. L’aîné de l’honorable famille Flohimont n’y tient plus et décide de s’engager. Son statut d’universitaire lui confère un poste d’instructeur mais il s’impatiente d’être retenu, trop longtemps à son gré, loin de ce qu’il appelle « la place d’honneur que tout Belge devrait occuper, c’est-à-dire les tranchées de l’Yser » : « Oh ! Quand je pourrai m’y rendre, quelle joie ! Hélas ! Il faut bien se soumettre : l’obéissance, n’est-elle pas la première vertu du soldat ? »

Sa famille, ses sœurs et, plus particulièrement sa chère maman s’inquiètent. Il aura pour elles ces mots : « Vous m’écrivez que maman pleure quand elle entend le canon. Oh ! Maman, n’aimez-vous pas mieux savoir votre fils où il doit être, plutôt que là où il aurait honte plus tard d’être resté ! Je le sais, la vie est dure, la guerre est longue, la séparation bien pénible ; mais qu’est-ce donc tout cela, quand, plus tard, nous pourrons goûter le bonheur de nous revoir, avec la satisfaction du devoir accompli ! 
Quand allons-nous revenir victorieux de cette grande tragédie ? Enfin, n’y pensons pas trop et continuons, en attendant à faire simplement notre devoir de soldat et peut-être un jour en serons-nous largement récompensés soit par une mort glorieuse au front ou par une vie meilleure plus tard

Cette histoire est aussi illustrée de plus de 100 documents, lettres et photos d’époque, toujours empreints d’émotion, rattachés de très près à la vie de Stanislas et le faisant revenir eux aussi.

Stanislas, jeune homme, érudit, étudiant en philosophie et lettres à l’Université de Liège et fils aimant, n’a de cesse, au grand dam de sa famille, de vouloir s’engager pour défendre son pays sur fond d’ardent patriotisme. Au péril de sa vie et en compagnie d’autres amis du pays, il déjoue la surveillance de l’occupant ennemi et engage la lutte.

Sur la photo de ces volontaires wallons de 1915, Stanislas se trouve au deuxième rang en partant du bas, le deuxième à compter de la gauche avec sa pipe en bouche.

Découvrez au travers de ce livre récit-mémoire, premier ouvrage de Jean-Marc HAVELANGE, Licencié en communication sociale et Chef de bureau à l’Administration communale d’Aywaille, l’aventure extraordinaire parsemée d’embûches, d’esprit de camaraderie et de moments remplis d’émotion qu’a vécue Stanislas dès le moment où il a décidé de rejoindre l’armée belge en quittant clandestinement le pays.

Ce livre (290 pages) est sorti, il y a peu, des presses des éditions Dricot (Liège-Bressoux)

Découvrez, au travers de ce livre récit-mémoire illustré par de nombreux documents inédits, l’histoire magnifique et peu banale suivie de son dénouement, de ce patriote, simple héros au cœur noble et généreux, engagé soldat volontaire de la Grande Guerre.

Pour recevoir cet ouvrage, il vous suffit de verser la somme de 25€, frais d’emballage et de port compris, sur le compte n°BE29 0682 0895 1464 de P.A.C. Aywaille. Votre ouvrage vous sera envoyé dès réception de votre versement.

LES SOLDATS D’AYWAILLE SOUS LA PERIODE FRANCAISE, une nouvelle publication d’ETIENNE COMPERE

La Petite Gazette du 27 décembre 2017

DES AQUALIENS ONT COMBATTU PARTOUT EN EUROPE DANS LES ARMEES FRANCAISES…

Dès septembre 1798, durant la période française, à Aywaille -comme dans toute la région- tous les hommes âgés de 20 à 25 ans sont soumis au « service militaire obligatoire permanent« . Ce service militaire a une durée de 5 ans et s’effectue soit par enrôlement volontaire soit par conscription, c’est-à-dire par tirage au sort.

Etienne Compère, sans doute le plus parfait connaisseur de la population aqualienne à travers les siècles, s’est intéressé à ces hommes dont le destin fut bouleversé par la loi Jourdan dont l’article 1 précise que « Tout Français est soldat et se doit à la défense de la Patrie. » or les Aqualiens sont français depuis le 1er octobre 1795!

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Etienne Compère, chercheur rigoureux, minutieux et, surtout, passionné, s’est plongé dans les liasses d’archives communales, paroissiales et les registres de contrôle des troupes à la recherche de ces jeunes hommes d’Aywaille, de Remouchamps, de Harzé, d’Ernonheid et de Deigné dont il découvrit la trace sur tous les champs de bataille d’Europe. Au gré des pages de sa toute récente publication, l’auteur vous entraîne à Breslau, à Coblence, à Augsbourg, à Brême, en Saxe, en France, en Hollande, au Portugal, en Espagne, en Autriche et en Russie; dans les pas des fusiliers, des voltigeurs, des tirailleurs, des grenadiers, des canonniers, des sapeurs ou des gendarmes, près d’une centaine de jeunes hommes ayant abandonné nos vertes campagnes pour des contrées qu’ils n’avaient jamais imaginé fouler! Fidèle à son souci d’humanisme, Etienne Compère nous invite à partager des moments d’intimité familiale en nous donnant à connaître diverses lettres adressées par ces soldats à leurs parents, il nous plonge également dans les difficiles réalités provoquées par la conscription et qui poussèrent bien de ces jeunes gens à devenir des réfractaires ou des déserteurs, d’autres connurent le sort peu enviable des prisonniers de guerre ou des condamnés aux travaux forcés pour cause de désertion. D’intéressantes anecdotes viennent émailler ces petits récits de vie militaire : l’un de ces soldats aurait dialogué avec l’Empereur, un autre s’est vu étonnamment impliqué dans une affaire criminelle, nombre d’entre eux se verront décorer…

Ne négligeant aucun aspect du régime de la conscription, Etienne Compère s’est également intéressé à ceux qui ont échappé à ce long et dangereux service militaire parce qu’ils ont fourni un remplaçant, parce qu’ils étaient soit le fils aîné ou le fils unique d’une veuve, parce qu’ils étaient de trop faible constitution ou trop petits (15% d’entre eux) ou qu’ils présentaient une invalidité (28% !). Dans cette nouvelle publication (92 pages A4, très bien présentées), l’auteur pense bien entendu à vous fournir toutes les indications nécessaires à la juste perception de l’état d’esprit de cette période qui bouleverse toutes les ancestrales habitudes : prêtres de nos paroisses refusent de prêter le serment « de haine » constitutionnel, les règles régissant la conscription et le tirage au sort mais aussi les faits du quotidien qui font alors l’actualité (les réquisitions de chevaux, de charrettes, de voitures, de fourrage, de viande…), la chasse aux réfractaires et aux déserteurs et bien d’autres faits divers du temps.

Cette étonnante « photographie » de cette époque si particulière qui sanctionne la brutale transition entre l’ancien et le nouveau régime se doit de trouver place dans la bibliothèque de tout amateur de l’histoire de notre région. Pour l’acquérir, rien de plus simple : un versement de 25€ (port compris) sur le compte BE60 06187698 6070 d’Etienne Compère à 4920 Aywaille avec la communication « Conscrits d’Aywaille » et le livre vous sera très vite livré.